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Paradise lostLive report : Paradise lost
Paradise lost [Metal] mercredi 9 mai 2012 -
Bataclan,
ParisVoir toutes les infos de ce concert
Photographe :
KOLONELCertains reports sont plus difficiles à écrire que d’autres ; généralement à l’issu d’un
Live qui n’a pas fait forte impression, bien au contraire ; ce concert de PARADISE LOST a été une épreuve, à l’image de la prestation d’un Nick Holmes qui restera de sinistre mémoire, comme un des pires shows auquel j’ai pu assister ces dix dernières années.
J’ai pourtant essayé de prendre du recul, positiver malgré les très mauvais feedbacks émanent des précédents concerts de la tournée Tragic Idol. Mais rien n’y a fait et face au fait accompli, je n’ai d’autre possibilité que de qualifier ce concert de fiasco.
A bien réfléchir, tout était involontairement prémédité, à commencer par une ambiance lourde et étrange, entretenue par une absence totale de light sur scéniques, des décors simplistes au possible pour ne pas dire terne, un bruit sonore post Nintendo très agaçant, tournant en boucle sur la table de mixage laissée à l’abandon, une salle à moitié pleine et privée de son balcon ; cette soirée ne débutait pas sous les meilleurs hospices.
Les Finlandais de
SWALLOW THE SUN ont la lourde tâche de chauffer une assistance plutôt timorée ; sans grand succès. La conséquence d’un show très discret porté par six musiciens peu expansifs mais très intéressants sur le plan musical.
Le combo distille un Doom atmosphérique entrecoupé de growls qui ne laissent aucun doute sur le potentiel de leur univers particulier. Les compos d’une longueur inhérente au genre, permettent d’apprécier une multitude de variances, de résonnances pop death teintées d’électro qui vaudra au groupe le qualificatif de Pink Floyd du Metal.
Un concept particulier, totalement planant, qui aurait mérité un meilleurs accueil et un contexte différent. Il est vivement conseillé de redécouvrir le groupe sur galette pour s’en faire une idée.
Matti et sa bande ont rempli leur contrat durant un set de 45 minutes, d’une qualité certaine, au backdrop mis en valeur par un jeu de lights original. Sept titres joués et le groupe se retire sans se douter de la mascarade qui allait suivre.
Temps d’attente interminable; quarante minutes de soundcheck, les backliners s’y étant repris à deux fois…absence de musiques de fond, un backdrop à l’effigie du superbe cover du dernier album, mais totalement délavé et …nous en resterons là pour une scène qui ne restera pas dans les annales.
Une intro monotone se fait entendre, on ne peut pas dire que l’ambiance soit euphorique. Adrien prend place derrière ses fûts, suivi d’Aaron et Steeve ; Greg fait son entrée sous les acclamations suivi d’un Nick qui a l’air de marcher en reculant.
Pour l’avoir interviewé il y a deux mois dans un état qui ne laissait nul doute quant à son amour pour le terroir vinicole Français, je me posais des questions sur la motivation sincère de cette tournée promotionnelle.
Visuellement Nick est présent, mais son âme semble ailleurs ; peu impliqué par les évènements, sa voix quasiment inaudible, desservie il est vrai par une batterie triguée à l’extrême ; à se demander si les balances ne sont pas passées à l’as, tant le son fût mauvais durant la totalité du set.
Le grand frontman qui arbore une coupe à ras, le rendant encore plus fantomatique, n’est que l’ombre de lui-même, le regard vide, quittant la scène pendant les solos dès la première chanson pour mieux revenir et dérégler son pied de micro en plein chant, nous privant de quelques syllabes sur ‘Erased’. Un comble.
A plusieurs reprises, Nick tentera de communiquer, notamment pour promotionner leur dernier et très bon album ‘Tragic Idol’, dont seuls quatre titres seront joués, ce qui est trop peu.
Mais le flegme britannique n’opère plus, tel un clone désenchanté du Dr House en moins drôle, se contentant d’aligner les ‘motherfucker’sous les rires compréhensifs de ses adeptes les plus fervents.
Car là semble être le problème, la petite communauté de fans ayant l’habitude de cette ‘suffisance’ ont trouvé le show ‘habituel’, ne prenant pas forcement conscience qu’un set d’1h15, et de faible qualité au tarif de 33 euros, n’est pas digne d’un combo de cette stature, mais semble malgré tout enclin à pardonner toutes les fautes de leur frontman préféré.
Pour la nouvelle génération en revanche, cette découverte des légendes vivante du Goth Metal Anglais, ne restera pas un souvenir impérissable; pour moi non plus d’ailleurs, ayant du mal à digérer des explications quasi élitistes sur l’attitude de Nick sur scène (l’éternelle excuse de la pudeur).
Petite consolation, Nick a récidivé à Lyon puis à Besançon… prouvant qu’il sait garder un certain niveau dans son art. Une tournée ne se limite pas à assurer la promotion d’un album, mais représente la possibilité pour un artiste de partager ses œuvres en
live avec ses fans.
Ce soir Nick a partagé Tragic Idol, un titre sonnant comme une autobiographie.
Set list:
Intro
Widow
Honesty in death
Erased
Forever Faillure
Soul Courageous
In this We Dwell
Praise Lamented Shade
Pity The Sadness
As Idie
Symbol of Life
Tragic idol
The Enemy
Rappel:
One Second
Fear of Impending Hell
Faith Divides Us – Death Unites us
Say Just Words
Dur! En tous cas les photos sont réussies!
mar. 15 mai 12- 21:47
Merci mister, je pensais vraiment vous avoir posté des photos pas top et j'en étais déprimé
mar. 15 mai 12- 22:22