Live Reports ::
Hellfest 2011 - Main Stage 1 - Jour 3Live report : Hellfest 2011 - Main Stage 1 - Jour 3
Zuul Fx [Thrash Metal]
Sup
Firewind [Power Metal]
Duff Mc Kagan's Loaded
Cavalera Conspiracy [Metal]
Mr Big [Hard Rock]
Judas Priest [Heavy Metal]
Ozzy Osbourne [Heavy Metal] dimanche 19 juin 2011 -
Open air Clisson,
ClissonVoir toutes les infos de ce concert
Zuul FX
Dur de se lever le dimanche matin en festival pour aller voir un concert ! Après la claque mise par
The Haunted jusqu'à près de 3h du matin et des diverses ballades nocturnes sur le camping, le réveil est bien difficile, mais l'envie de revoir Zuul FX sur les planches est plus forte que celle de dormir quelques dizaines de minutes en plus. Beaucoup semblent s'être fait cette réflexion, puisque l'audience est d'une affluence tout à fait respectable lorsque les Français montent sur scène à 10h55 sur la Main Stage 1, sur un extrait de leur nouvel album, "The Maze". Grâce à une énergie et un dynamisme impressionnants, le combo réussit à réveiller les présents, qui se laissent headbanguer en rythme.
Les quatre membres affichent une belle cohésion, et l'on ressent un grand plaisir de la scène de la part de chacun d'entre eux. Zuul, le chanteur de la petite troupe, se révèle toujours autant un bon frontman, et communique aisément avec son public, en s'excusant de n'avoir pas pu ramener des croissants pour tout le monde. Après un "Behind The Light" puissant tout droit venu du premier opus de la formation, le set se termine sur le classique "I8U", repris en chœur par les spectateurs conquis. Zuul FX a mis la barre haut dès le petit matin, qu'on se le dise.
Set list :
The Maze
Here Is Pure Hatred
Beat The Crap Out
The
Torture Never Stops
Behind The Light
I8U
Rapport :
Menqèt
Photos :
Julien Perez
Cavalera Conspiracy
Le nouvel album de Max et Iggor, "Blunt Force Trauma", a largement divisé les foules. Certains adorent, d'autres s'affligent de son grand manque d'inspiration. Sur scène, en revanche, tous s'accordent sur le fait que l'ami Max a perdu la quasi totalité de son énergie, mais paradoxalement à cela, le public continue d'affluer à ses concerts et de se donner à cœur joie dans les pits. Le combo débarque sur scène sous les applaudissements sur "Warlord", extrait de son dernier album, et immédiatement, la fosse s'emballe. Les pogos font clairement partie des plus violents de tout le festival, et de gros nuages de poussière s'élèvent au dessus de la foule. Leur ampleur augmente encore davantage lorsque Max lance "Refuse/Resist". Les bons vieux tubes de
Sepultura fonctionnent toujours aussi bien, que ce soit pour les plus jeunes comme pour ceux qui ont grandi avec "Chaos AD" ou "Roots". Sans transition, on enchaîne avec l'ultime "Territory", qui fait sauter en rythme et headbanguer toute l'assemblée.
Le spectacle est cependant, et c'est bien malheureux, plus dans la foule que sur scène. Max semble avoir du mal à chanter et à gratter sa guitare en même temps, et reste extrêmement statique. Même Marc Rizzo limite ses mouvements, alors qu'il nous avait habitué à beaucoup plus de dynamisme. Alors oui, musicalement, ça reste burné et ultra dynamique, mais scéniquement en revanche, la formation a beaucoup perdu depuis sa tournée à la sortie d'"Inflikted" trois ans auparavant. Néanmoins, les titres joués, comme ceux du premier album de
Cavalera Conspiracy, font plaisir à entendre, comme "Ultra Violent", qui porte très bien son nom. La sympathique petite surprise du set réside dans "Cockroaches", de
Nailbomb, qui fait bien plaisir à entendre, et sur laquelle Iggor Junior prend la place de son père derrière les futs. Le jeune batteur est incroyablement efficace pour son âge, et révèle un groove assez impressionnant dans son jeu, ce qui laisse supposer que le nom Cavalera pourrait largement se perpétuer sur la prochaine génération ! Le show se termine par la classique "Roots, Bloody Roots", durant laquelle le public se donne une dernière fois à fond dans les pogos, avant d'acclamer le groupe, dont la prestation scénique a pourtant été très moyenne tout au long du set.
Set list :
Warlord
Inflikted
Sanctuary
Terrorize
Refuse/Resist (
Sepultura)
Territory (
Sepultura)
The Doom Of All Fires
Killing Inside
Blunt Force Trauma
Ultra Violent
Black Ark
Cockroaches (
Nailbomb)
Roots Bloody Roots (
Sepultura)
Rapport :
Menqèt
Photos :
Halord
Judas Priest
Judas Priest au Hellfest, cela faisait des années que j'attendais ça !
Fan inconditionnel du groupe depuis plus de 25 ans, j'ai eu l'occasion de les voir plusieurs fois ces dernières années : en Hollande pour le retour de Rob
Halford, au Luxembourg ou au Zénith de Paris pour la tournée Nostradamus. Les concerts étaient à chaque fois de très bon niveau, mais me laissaient un petit goût amer, fait de nostalgie de la grande époque du Priest… Je ne m'attendais pas ce soir à une si grosse claque !
Une fois le rideau tombé, c'est Rapid Fire (un morceau issu de l'Album British Steel) qui nous est envoyé avec un son excellent. Rob et ses acolytes sont au top de leur forme. On ne les avait pas vus aussi souriants et à l'aise depuis longtemps. Le Metal God est en voix, et j'ai beau "chercher la faille", les hurlements suraigus sont d'excellente facture et d'une puissance à couper le souffle. J'en ai eu le frisson à plusieurs reprises pendant le concert. Les autres musiciens ne sont pas en reste, et notamment le petit nouveau Richie Faulkner, qui a remplacé KK au pied levé juste avant la tournée. C'est un peu un clone de Downing, mais son jeu de guitare, son attitude et son sourire l'ont immédiatement rendu sympathique aux yeux des fans même les plus exigeants. Une excellente surprise!
Les classiques se succèdent : Metal God, Breaking The Law, Hell Bent For Leather… L'énergie est à son comble sur Painkiller ou Night Crawler, heavy et hystériques à souhait. Que du bonheur ! J'attendais avec impatience le fameux "Blood Red Skies", jamais chanté auparavant avant cette tournée et que je ne pensais plus Rob
Halford capable d'interpréter… Pour me faire mentir et pour notre plus grande joie, il s'en sort haut la main et je suis fier de lui et de son style inimitable.
Les magnifiques "Victim of Changes" et "Beyond the Realms of Death" viennent compléter une setlist anthologique, ou quasiment un morceau de chaque album est interprété, jusqu'à "Never Satisfied" issu de l'album Rocka Rolla, en 1974 !
Judas en live, c'est aussi un défilé de tenue cloutées les plus invraisemblables, du blouson en jeans aux couleurs de British Steel au manteau de grand prêtre métal iridescent, sans parler de la fameuse Harley du final ! Rob ne nous épargne rien. Il adopte de plus une attitude plus sereine et décontractée qu'à l'accoutumée. Il est sûr de sa voix le métal God, et ça se sent !
Coté lumières et effets spéciaux, les British ont mis le paquet sur cette ultime tournée mondiale ! Les flammes et autres jets de vapeur sont du plus bel effet, appuyés par des lumières superbes tout au long du set.
Seul bémol à cette prestation, une setlist amputée de 7 morceaux (et non des moindres) par rapport au Zénith le lendemain ou aux autres festivals européens, timing serré du Hellfest oblige… Nous n'aurons donc pas eu droit aux pépites que sont Diamonds and Rust et The Sentinel, ou aux incontournables Living After Midnight ou Turbo Lover, toujours très efficaces en Live.
On a donc assisté à un show époustouflant, musicalement impeccable et qui restera longtemps dans les mémoires des personnes présentes ce soir là.
Quel p….. de concert ! Je n'en suis toujours pas redescendu...
Il ne reste plus qu'aux malheureux qui ont raté leurs 2 concerts français à se précipiter à Colmar le 7 août 2011 pour se prendre en pleine face le rouleau compresseur anglais une dernière fois !?
Setlist :
Rapid Fire
Metal Gods
Judas Rising
Starbreaker
Victim of Changes
Never Satisfied
Night Crawler
Beyond the Realms of Death
Blood Red Skies
The Green Manalishi (With the Two-Pronged Crown)
(Fleetwood Mac cover)
Breaking the Law
Painkiller
Rappels :
Hell Bent for Leather
You've Got Another Thing Comin'
Rapport :
Halord
Photos :
Halord
Ozzy Osbourne
La foule se masse désormais devant la Main Stage 1, pour découvrir (ou redécouvrir, pour ceux qui étaient présents à Bercy l'an dernier) l'ex leader des légendaires
Black Sabbath. Agé de bientôt 63 ans, le chanteur semble toujours autant apprécier être sur scène, et monte sur les planches sur "I Don't Know" sous les applaudissements de tous les présents. Même s'il n'est pas des plus énergiques sur scène, sa voix est en tout cas intacte, et le frontman interprète des titres issus de ses albums solos, tels que "Suicide Solution", ou le culte "Mr Crowley", repris en choeur par tous les connaisseurs. Après un "Bark At The Moon" applaudi, Ozzy attaque les chose sérieuses, avec sa première reprise de
Black Sabbath de la soirée, l'excellente "War Pigs", sur laquelle toute la foule s'égosille. Le chanteur se révèle toujours autant dans son petit monde, et arrose copieusement les photographes et les agents de sécurité à la lance à incendie, comme il l'avait déjà fait lors de sa tournée précédente.
Après quelques morceaux moins connus de ses disques, le chanteur se lance à nouveau sur des titres de son ancien et glorieux groupe, avec le trio destructeur "Rat Salad" / "Iron Man" et "Fairies Wear Boots". Toute la fosse reprend les paroles de ces chansons avec lui avec plaisir, ravie d'entendre des bons vieux titres de
Black Sabbath renaître sur les planches. "I Don't Want To Change The World" et "Crazy Train" sont les prochaines sur la listes, et font clairement partie des morceaux les plus connus de la carrière solo d'Ozzy, puisqu'ils sont également repris en chœur par la foule. Malgré le succès des titres effectués durant ce set, le chanteur manque d'énergie, ce qui était beaucoup moins flagrant lors de son show à Paris l'année précédente. Les longues tournées l'ont certainement fatigué, et il lui faudrait prendre un peu de repos avant de reprendre la route. En revanche, Gus G., le guitariste de
Firewind qui a brillamment remplacé Zakk Wylde, prouve une nouvelle fois qu'il mérite tout à fait sa place sur la scène, et envoie ses solos avec précision et charisme. Lorsque le frontman demande au public de l'applaudir, c'est une véritable ovation qui se fait entendre, ce qui ne peut que présager de bonnes choses pour la carrière future du guitariste.
Les musiciens descendent de scène, avant de revenir pour deux morceaux de rappel : "Mama, I'm Coming Home", et la cultissime "Paranoid" de
Black Sabbath. Ozzy quitte les planches sous les acclamations d'un public qui a visiblement passé un très bon moment en sa compagnie, malgré son peu de dynamisme. Mais compte tenu du passé légendaire du monsieur et de son âge, respect.
Set list :
I Don't Know
Suicide Solution
Mr Crowley
Bark At The Moon
War Pigs (
Black Sabbath)
Road To Nowhere
Shot In THe Dark
Rat Salad (
Black Sabbath)
Iron Man (
Black Sabbath)
Fairies Wear Boots (
Black Sabbath)
I Don't Want To Change The World
Crazy Train
Rappel :
Mama, I'm Coming Home
Paranoid (
Black Sabbath)
Rapport :
Menqèt
Photos :
Halord
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Je confirme, après le concert de Judas Priest au Graspop, l'excellente impression laissée par Richie Faulkner : j'avais quelques craintes avant d'assister au concert, mais il s'est parfaitement intégré au groupe ! dim. 26 juin 11- 21:56