15h25 sous le dôme de la RockHard, les gore Death Grind guys envahissent la scène : pour faire simple et clair, c'est tout à fond ! En réponse à cet amas phonique puissant, la fosse soulève la poussière. Un halo de fumée envahit les 20 premiers mêtres alors que les guitares crachent des accords rapides et musclés.
Exhumed délivre ses solos très classiques et très typés Death sous des projecteurs verts et rouges. Spontanément se forment des circle pits, et le sourire aux lèvres, les kids de la fosse organisent de leur propre chef, un mini brave heart.
Chaque morceau qui débute, chaque passage à la double grosse caisse déclenche une explosion dans le public. Au 3/4 du set, au lancement d'un morceau, le batteur se trompe ... stupeur ! Ce n'est rien, le groupe rigole, démarre le bon titre, et la folie meutrière des premiers rangs reprend ses droits !
Leon (basse et voix) nous propose de partager un court moment poétique en nous faisant hurler "Fuck posers, fuck ya !"; il s’ensuit le nom moins poétique morceau (de choix) : "Open The Asshole". A la fin du concert, tout sourire, Leon nous jette le fond de sa poche : j'ai personnellement récupéré 1 Euro 50 !! Du jamais vu, alors qu'on s'attendait à récupérer ses médiators (tout se perd ma bonne damne ;-) ) !
Un bon set dans le plus pure style Death : rien d'étonnant, mais du très efficace, très bien perçu par le public qui était en violence et en déchainement, le reflet de le scène.
Rapport :
theBastienSeul groupe revendiquant une identité païenne aujourd'hui, Skyforger investit les planches de la Rock Hard Tent sous les sons d'une intro très typique pour le style. Visiblement, les lettons étaient attendus, comme en attestent les hurlements continus du public.
Le show est lancé, Peter (guitare, chant) chauffe la foule et nous voici parti pour près de 50 minutes d'une musique mêlant Metal et sonorités Folkloriques, avec instruments traditionnels à l'appui (flûte, cornemuse...). Le seul regret vient justement du son, qui occulte ces instruments alors qu'ils forment l'identité même de Skyforger. Heureusement, le public répond parfaitement aux appels du groupe letton, et savoure ce moment épique comme il se doit.
Après un final aux faux airs de champs de bataille, Skyforger quitte la tente, un sourire figé au coin des lèvres. Mission accomplie pour eux!
Rapport :
KumeliaAprès plusieurs dates effectuées au mois de mai en France dans le but de promouvoir leur nouvel album, "The Great Mass", les Grecs de
Septicflesh sont de retour dans l'hexagone avec un set sous la Rock Hard Tent. Alors que tous les bikers du festival se pressent devant la Main Stage 1 pour applaudir les solos de Zakk Wylde, la tente se remplit peu à peu et l'impatience de voir les Grecs monter sur scène grandit.
Lorsque Seth et sa petite bande débarquent sur les planches, la fosse exulte. De nombreux fans ont visiblement répondu à l'appel de
Septicflesh et affichent une grande envie de découvrir les morceaux de "The Great Mass" en version live. Or, les Grecs semblent bien décidés à jouer leurs nouveaux titres, qui passent haut la main l'épreuve du live, comme l'éponyme "The Great Mass", ou encore "Pyramid God". Les sorties précédentes du groupe ne sont pas oubliées, et l'on headbangue en rythme avec "Communion", "Lovecraft's Death" ou "The Unbeliever". Seth se révèle être un bon et charismatique frontman, et communique avec le sourire avec l'audience ravie. Les orchestrations passent plutôt bien en concert et le groupe interprète particulièrement bien ses différents morceaux. Dans la fosse, le public headbangue en rythme et quelques pogos s'élancent lors des passages les plus violents.
Le set se termine sans surprise sur le désormais classique "Anubis", repris en choeur par les fans de
Septicflesh. Le combo a offert une prestation énergique et pleine de charisme, et montre une nouvelle fois qu'il est sur une pente largement ascendante.