Cet article n'a pas été écrit par un membre de l'équipe officielle de Metalship, et n'engage donc que son auteur, pas la rédaction du webzine.
Après
Systematic Chaos (voire chronique), et la sortie du DVD "Chaos in motion" (pas tout a fait réussi),
Dream theater sort là son dixième album. "Black clouds and silver linings" était présenté par
Mike Portnoy (le batteur et co-producteur du groupe) comme un disque avec des chansons longues, à la manière de "Learning to live", " A change of seasons" ou "Octavarium".
1, A
nightmare to remember 16m10
L'album commence par une atmosphère très sombre, porté par le clavier de Jordan Rudess, puis, première surprise, du blast beat! Musicalement très riche, cette chanson qui traite d'un accident de voiture vécu par John Petrucci (le guitariste de génie) est tout simplement excellente. Les riffs aiguisés de ce dernier sont très accrocheur. La voix de James LaBrie est moins "problématique" qu'avant, beaucoup plus portée "métal". Un très bon titre.
2, A rite of passage 8m36
Chanson choisi comme étant le (premier) single de l'album, on note encore un fort coté métal (dû à Roadrunner ???). Le passage instrumental sonne heavy, avec un solo de Rudess absolument barré, mais totalement maitrisé. La chanson parle de la franc-maçonnerie. Vu le succès de la chanson, celle ci restera comme une classique du groupe.
3, Wither 5m25
Comme toujours pour les ballades,
Dream theater met de coté l'aspect technique pour se concentrer sur la mélodie, ce qui est réussi. Une fois de plus, James LaBrie ne faillit pas, et chante efficacement. Hormis une construction classique (couplet-refrain-couplet-refrain-pont-solo-refrain), c'est une chanson de grande qualité.
4, The shattered fortress 12m49
Cinquième et probablement dernière partie de la série "Alcoholics Anonymous Suite", la chanson se consacre aux trois dernières étapes du programme des Alcooliques anonymes. Elle est constitué par un medley des 4 chansons de la série, portée par deux nouvelles mélodies. A noter un solo de Petrucci tortueux et sublime à la fois.
5, The best of times 13m09
Ecrit par
Mike Portnoy au sujet de la mort de son père Howard, c'est une des meilleurs chansons du groupe. Commençant par du piano, de la guitare acoustique et du violon, puis aboutissant sur la partie électrique cette chanson est très surprenante dans la construction musicale, ainsi que dans le solo de Petrucci (qui est décidément un des meilleurs gratteux de notre bonne vieille planête). Peut être une des chansons les plus techniques du groupe.
6, The count of Tuscany 19m16
Dernière chanson de l'album, voici LA masterpiece de l'album. Influencé par Pink Floyd ou Rush, c'est la chanson la plus "progressive". Certainement la meilleur du groupe d'ailleurs... Que dire a propos de cette chanson? Mélodie superbe, avec une très longue partie guitare/clavier qui en surprendra plus d'un, suivi par une partie acoustique encore une fois bien emmené.
Black Clouds and Silver Linings est un très bon album, et colle parfaitement avec ce que
Mike Portnoy en disait. Il y a cependant deux choses plutôt énervantes: La première étant le Continuum de Rudess un peu trop présent, et en contradiction, la deuxième qui est que John Myung est beaucoup trop absent, ou pas assez mis en avant (avec un tel bassiste, dommage). Le blocage de certains sur James LaBrie n'a plus de crédibilité avec cet album, tant le chant fait plaisir. Le dixième CD du groupe est donc le meilleur, continuant parfaitement la lignée avec
Systematic Chaos.
PS: Ayant pris l'édition collector (3 CD + 2 vinyls + tapis de souris + CD rom des pistes de chaque instrument séparé + litographie), je peux vous dire que c'est un très bel objet... Merci
Dream Theater!